La production mondiale des céréales tirée par le maïs et le sorgho

Le 14 mars 2024, le Conseil international des céréales (CIC) a revu à la baisse sur un mois (–6 millions de tonnes) son estimation de la production mondiale de céréales (blé et céréales secondaires), à 2 304 millions de tonnes, en raison de la détérioration des perspectives dans l’hémisphère Sud. Elle reste toutefois en hausse de 2 % sur un an, soutenue par la récolte de maïs (+64 millions de tonnes sur un an) et de sorgho.

Par ailleurs, la consommation devrait grimper à 2 306 millions de tonnes (+1 %), « éclipsant légèrement l’augmentation de l’offre ». Les stocks de fin de campagne se contracteraient à leur plus bas niveau des huit dernières campagnes, à 599 millions de tonnes.

Récolte record de soja

La production mondiale de soja pour la campagne de 2023-2024 est, quant à elle, estimée inférieure par rapport aux prévisions du mois précédent, du fait de perspectives dégradées au Brésil d’un mois sur l’autre. Elle reste néanmoins en hausse de 4 millions de tonnes sur un an, à 390 millions de tonnes, un niveau record.

Selon le CIC, le rebond de la production en Argentine compense « largement les récoltes plus faibles au Brésil et aux États-Unis ». Les stocks de fin de campagne « seraient considérablement plus élevés d’une année sur l’autre », anticipe le CIC.

Production en 2024-2025 de céréales au sommet

Les premières projections du CIC concernant l’offre et la demande pour 2024-2025 font état d’approvisionnements en céréales (production et stocks de report) en hausse de 1 % sur un an, la récolte étant attendue « potentiellement record », à 2 332 millions de tonnes. « Malgré des stocks de début de campagne plus faibles, l’offre globale devrait augmenter d’une année sur l’autre, suffisamment pour soutenir une modeste augmentation des stocks de report mondiaux de fin de campagne, prévus à 601 millions de tonnes », soutient l’organisme.

En soja, les projections provisoires « laissent présager une récolte mondiale plus importante » (+6 %), avec la hausse attendue des surfaces cultivées et l’amélioration des rendements, précise le CIC. La consommation et les stocks seraient également en hausse.